C'est sous les traits d'un rapace que, selon le mythe, Isis conçut Horus, celui qui est au-dessus, installé en roi divin dans un combat de 80 ans.

Cette 1S1S là, blafarde et pétrifiée, semble pourtant bien appartenir à cette race qui ne renonce jamais. Les stigmates du combat sont toujours là. La chair a souffert.

Mais cette verticalité, cette rectitude, sous ce visage diaphane mi-réel mi-irréel, ne nous dit-elle pas que ce qui revient de l'abîme, revient avec ce qui ne pourra plus être détruit ?

Don d'1S1S, don d'anéantissement, et en même temps, de purification, de régénération, de vie et d'élévation.